La petite Catherine de Heilbronn, mise en scène d'André Engel, Ateliers Berthier, 13 décembre 2009

Sunt o victima a mass-mediei : clar, nu ma pot abtine, când vad critici gen "o repriza se impunea ; aceasta provocare teatrala, suberb realizata ... si dinstinsa în 2008 la Molière" (UNITER ul francez), trebuie mussay sa ma duc. Asa ca iata-ma azi dupa-amiaza la atelierele Berthier, la Porte de Clichy (super departe de my home sweet home Bastille pentru cei care nu stau la Paris) la Micutza Catherine de Heilbronn. O piesa scrisa cam pe la 1800 toamna de un nene pe nume Kleist, despre o pustoica de 15 ani care se indragosteste de un conte, dar care moare otravita de o odioasa rivala. Bah, punerea în scena super corecta, actorii cu totu' si cu totu' perfecti, si totusi ... m-am plictisit de moarte :( Nu prea am înteles unde era "provocarea" teatrala : ok, toata sala era învaluita într-un fel de ceata misterioasa, tablourile erau destul de grandioase (decoruri - coloane & stânci ametitor de înalte), începutul a fost foarte de tare, cu un proces (al contelui acuzat de un fel de corupere de minori) la care judecatori erau niste voci (dumnezeu ?), dar ... Totul era atât de lent, atât de politically correct, atât de vechi. Cre' ca expertu' contabil din mine ar fi adorat ; din pacate, la teatru nu ma duc cu el, ci cu pustoaica de liceu care asteapta înca sa iasa de la un spectacol socata, batuta & fututa (la figurat desigur), putin mai trista, putin mai fragila, putin mai fericita, putin mai încrezatoare, câte putin din toate ... Poate ca aspteptarile / frustrarile mele sunt mult prea exagerate, dar ... asta sunt. Sperând ca next time will be better (sâmbata viitoare, Eleven and Twelve de Peter Brook, la Bouffes du Nord) ...
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Je suis une victime des médias : clairement, je ne peux pas m’abstenir, quand je voix des critiques du genre « une reprise s'imposait ; cette gageure théâtrale, superbement réalisée … et distinguée en 2008 aux Molières », je dois absolument y aller. Alors me voilà cet après-midi aux ateliers Berthier, à la Porte de Clichy (très loin de my home sweet home Bastille pour ceux qui n’habitent pas Paris) à la Petite Catherine de Heilbronn. Une pièce écrite aux alentours de 1800 par un monsieur appelé Kleist, sur une jeune fille de 15 ans qui tombe amoureuse d’un comte, mais qui meurt empoisonnée par une odieuse rivale. Bon, mise en scène super correcte, acteurs parfaitissimes, et pourtant … je me suis ennuyée de mort :( Je n’ai pas bien compris où était la « gageure » théâtrale : ok, toute la salle était envoûtée dans un mystérieux brouillard, les tableaux étaient assez grandioses (décors – colonnes & rochers d’hauteurs menaçantes), le début a été très fort, avec un procès (du comte, accusé d’une sorte de corruption de mineurs) auquel les juges étaient des voix (dieu ?), mais … Tout était tellement lent, tellement politically correct, tellement vieux. Je crois que mon alter ego expert comptable aurait adoré ; malheureusement, au théâtre je ne vais pas avec lui, mais avec la gamine de lycée qui attend encore à sortir d’un spectacle choquée & baisée (au sens figuré bien sûr), un peu plus triste, un peu plus fragile, un peu plus heureuse, un peu plus confiante, un peu de tout … Peut-être que mes attentes / frustrations sont trop exagérées, mais … je suis comme ça. En espérant que next time will be better (samedi prochain, Eleven and Twelve de Peter Brook, aux Bouffes du Nord) ...

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