Happy birthday to me ! (2/2)

1 an dupa primul meu post : BILANT

Acu’ un an ma gaseam :

- dezradacinata (într-o tara straina pe care n-o-nteleg si care nu ma-ntelege si fara cale de întoarcere)

- frustrata si nemultumita profesional, într-o meserie a carei utilitate îmi e din ce în ce mai putin evidenta

- dezamagita ... de viata si de absenta totala a eroismului à la Greuceanu si Stefan cel Mare

- moale – molesita de cele de mai sus, imobila, statica, inerta, incapabila de a lua o decizie si de a face o schimbare care sa ma scoata din starea asta de tembelism acut

- trista si complacuta în propriu-mi plâns de mila

- bref, proasta.

Da’ din pacate, vorba lu’ tata, simpla constatare ca esti prost nu te face cu nimic mai destept !

Asa ca anu’ asta :

- am scris (cf. Arhiva)

- am jucat teatru (cf. http://www.quiproquoz.com/index2.htm)

- am muncit mai putin (dar tot mult)

- am iesit mai mult

- am profitat de toate cele 8 saptamâni de vacanta contractuale

- m-am apucat si m-am lasat de sport

- m-am apucat si m-am lasat de gatit

- m-am reapucat de fumat

- am slabit si m-am îngrasat înapoi

- mi-am terminat stagiul de expert contabil, da’ nu mi-am dat examenul final

- am primit o bicicleta pe care n-am folosit-o niciodata

- am continuat sa citesc pe veceu

- am bârfit, am vorbit urât si am fost zeflemitoare

- am fost lenesa si n-am facut mai deloc curat (noroc cu Aldora, femeia mea de serviciu)

- n-am pus bani de-o parte (în afara de planu’ de economii corporatist pentru care îi multumesc lu’ Dumnezeu si cabinetului meu)

- nu mi-am cumparat casa

- nu mi-am luat cetatenia

- nu m-am maritat si n-am facut copii

- nu mi-am sunat destul parintii si prietenii

- n-am plantat nici o planta

- n-am salvat nici o viata

- n-am dat de pomana cersetorilor

- nu mi-am luat amant.

Bref, am repetat identic anul dinainte, si anul dinaintea anului dinainte, si anul dinaintea anului dinaintea anului dinainte s.a.m.d.

Asa ca, pentru anu’ ce vine, (îmi) zic iar vorba lu’ tata : zâmbeste, mâine va fi si mai rau !

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1 an après mon premier post : BILAN

Il y a un an, je me trouvais :

- déracinée (dans un pays étranger que je ne comprends pas et qui ne me comprend pas et sans voie de retour)

- frustrée et sans satisfaction professionnelle, avec un métier dont l’utilité m’est de moins en moins évidente

- déçue … par la vie et l’absence totale d’héroïsme à la Napoléon et le Prince Charmant

- molle et épuisée par tout ça, immobile, statique, inerte, incapable de prendre une décision et de faire un changement de nature à me sortir de cet état de débilité mentale acute

- triste et me complaisant dans ma self pity ancestrale

- bref, conne.

Mais malheureusement, comme dit mon père, le simple constat que t’es con ne te rend pas plus intelligent !

Alors, cette année :

- j’ai écrit (cf. Archives)

- j’ai fait du théâtre (cf. http://www.quiproquoz.com/index2.htm)

- j’ai travaillé moins (mais beaucoup quand même)

- je suis sortie plus

- j’ai profité des 8 semaines de congé contractuelles dans leur intégralité

- j’ai commencé et j’ai arrêté le sport

- j’ai commencé et j’ai arrêté la cuisine

- j’ai recommencé à fumer

- j’ai perdu du poids et je l’ai repris

- j’ai fini mon stage d’expertise comptable, mais je n’ai pas passé mon examen final

- j’ai reçu un vélo que je n’ai jamais utilisé

- j’ai continué à lire aux chiottes

- j’ai raconté des potins, j’ai dit des grossièretés et je me suis moquée des autres

- j’ai été fainéante et j’ai rarement fait le ménage (heureusement qu’il y a Aldora, ma femme de ménage)

- je n’ai rien mis de coté (à part l’intéressement corporatiste pour lequel je remercie Dieu et mon cabinet)

- je n’ai pas acheté d’appart’

- je n’ai pas demandé la nationalité française

- je ne me suis pas mariée et je ne suis pas tombée enceinte

- je n’ai pas appelé assez souvent mes parents et mes amis

- je n’ai pas planté d'arbre

- je n’ai pas sauvé de vie

- je n’ai pas donné de l’argent aux pauvres

- je n’ai pas pris d’amant.

Bref, j’ai répété à l’identique l’année d’avant, et l’année d’avant l’année d’avant, et l’année d’avant l’année d’avant l’année d’avant, etc.

Alors, pour l’année prochaine, je (me) dis, encore comme mon père : souris, demain ce sera pire !