Le cours d'écriture de Marie

 Zodiac New Age : Le signe de l’Autruche

Comme l’animal, les natifs Autruche ne supportent pas l’adversité et le stress. De tempérament fuyant, ils essayent d’éviter toute situation chargée émotionnellement et réfutent toute notion d’engagement. Ils sont incapables de bâtir des relations saines et aimantes et redoutent l’intimité plus que tout.

Santé : L’Autruche est notamment sujette aux maladies cardio-vasculaires. Malgré son régime de vie sain (sport, nourriture), l’Autruche mourra tôt. Et seul/e.

Amour : Les Autruches forment des couples jeunes, mais se rendent compte vite qu’ils ne supportent pas la vie à deux. Incapables d’affronter leur partenaire ouvertement, ils passent par des infidélités multiples, très peu cachées, pour provoquer le divorce. Profondément abandonniques mais non assumés, les Autruches feront faire le travail administratif de la rupture à leur partenaire tout en revendiquant la position de victime sur la scène de la séparation conjugale. Libérés de leur époux/se, ils s’impliqueront très faiblement dans l’éducation des enfants et passeront la deuxième partie de leur vie amoureuse en enchaînant les conquêtes.

Carrière : Les natifs Autruches arrivent à esquiver le conflit, ce qui les rend souvent sympathiques à leur hiérarchie. Leur aspect calme, réfléchi, même gentil, leur vaut une ascension professionnelle paisible, soutenue par les nombreuses aides obtenues par voie de séduction de la part de leurs collègues – souvent sous le charme.

Décembre 2021 :

  • Argent : Gros deal en vue. Le timing s’annonce serré. Maîtrisez l’organisation.
  • Famille : Des ressentiments à votre égard surgissent de toute part. Soyez généreux dans vos cadeaux de Noël.
  • Moral : Neutre, stable, constant, rien ne perturbe votre humeur.
  • Cœur : Ne passez pas le Nouvel an avec votre partenaire actuel. Il / elle risque de s’attacher.  

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Sur une île déserte j’emporterais :

1. Ma bouilloire, pour me sentir chaude de l’intérieur. Chaude c’est presque pas seule.

2. Mon lubrifiant. Celui qui sent bon et qui fait aussi huile de massage. Multifonction.

3. Le Monopoly. Parce que ça dure longtemps.

4. Mon téléphone pour appeler mes copines.

5. De quoi écrire. Pour me relire.

6. Un nain de jardin ? Parce que c’est kitsch et drôle et con et ça prend de la place dans un bagage.

7. Une barre. J’ai toujours voulu apprendre le pole dance.

Tout le reste (les histoires, les souvenirs, l’amour) sont déjà en moi.

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Mono Jean

Jean sait très bien que l’âme ne veut pas. L’âme lui dit stop. L’âme lui dit fuck. Fuck off. Jean. Dans ton cul.

Jean voit très bien que c’est mort. Pas pour lui. Pas ci. Pas ça. Pas là. Pas bon. Pas du tout.

Jean veut tout. Jean n’a rien. Même pas un schtroumpf. Même pas un nain. Même pas un cœur.

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La crotte bleue, roman d’aventures pour enfants de Constantin Georgescu, aux Editions La Pie Câline, 523 pages

Constantin Georgescu est né en Roumanie pendant les dernières années du régime communiste. Ses parents s’installent en France dans les années 90. La double culture de Constantin lui permettra d’exploiter les multiples facettes de l’enfance de l’Ouest et de l’Est, tout en faisant ressortir le caractère universel de l’humanité et en s’affranchissant des frontières géographiques. Ecrivain multi style, il s’investit aussi bien dans les histoires pour enfants dont les plus connues : Neige – le chien qui boîte, Tars – la planète des toilettes ou encore Soleil Blanc – la petite étoile malade, que dans la docu-fiction pour adultes comme 9.3. Banlieue Nord-Est ou Seins, Sang et Satanisme. Le public petit et grand adore Constantin Georgescu. Hélas, sa plume populaire ne reçoit pas l’attention méritée de la part des critiques, les prix de spécialité lui refusant toute récompense à ce jour.

La crotte bleue est un roman d’aventures pour enfants situé dans un petit village de campagne des Balkans. Petrisor, petit garçon orphelin, y mène une existence paisible à côté de son chien Grivei. Jusqu’à ce que des créatures étranges commencent à peupler le nature environnante – ce que met Petrisor sur la piste d’une vraie enquête qui en fera, malgré lui, un combattant écologiste. Petrisor arrivera-t-il à sauver son village de la radioactivité ?

« Tous les matins, Petrisor se réveillait à 7h sans réveil. C’était sûrement à cause de l’odeur du chocolat au lait que sa grand-mère préparait en Cuisine, toujours aussi délicieux. Mama Mare, comme toutes les autres grand-mères du village, faisait tout elle-même : le pain, le beurre, les confitures. Elle était drôlement efficace. Petrisor aussi se rendait utile dès qu’il pouvait. Mama Mare préférait le voir étudier pour avoir de bonnes notes à l’école, mais elle était aussi contente quand il débarrassait la table, arrosait le jardin ou coupait les légumes pour la soupe. Petrisor aimait bien Mama Mare et Mama Mare aimait bien Petrisor. Ils ne se disputaient jamais. Sauf quand Grivei était dans les parages : Mama Mare n’aimait pas les chiens. »

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Si je pouvais être douce

              Tu pourrais être fort

                            Mais l’intimité ne fonctionne pas comme ça.

J’aimerais renaître dans la peau d’un homme

              Je ne sais pas si je serais

                            Justicier ou pénitent.

Le temps s’étire trop vite quand ça va.

L’année s’en va. Invisible. Inutile. Irréelle.

Plutôt qu’être

              J’aimerais renaître

                            Recommencer c’est plus simple que faire avec.

Le temps s’étire

              L’année s’en va

Mon cœur se déchire

              L’hiver nous rattrapera.

 

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