MAX ET LES MAXIMONSTRES (WHERE THE WILD THINGS ARE), de Spike Jonze

Un film pentru copii (credeam), un film pentru adulti (de fapt). Max e un baietel de 8 -12 ani (zic io) cu multa imaginatie si cu putini prieteni. Sora lui e prea mare ca sa se joace cu el, mama lui singura e prea ocupata. Întru-un costum de câine (?), Max fuge de acasa si ajunge pe o insula pustie, plina de personaje fabuloase (un fel de struto-camile gigantice). Personajele astea (o mare familie ? un grup de preieteni ?) sunt în criza : cel mai mare si mai tare dintre ei e suparat (gagica de care e îndragostit în secret a parasit grupul) si sparge tot. Max pica în mijlocul acestui carnagiu si e rugat / obligat sa devina rege – responsabil cu rezolvarea conflictelor si buna starea grupului. La început, Max reuseste sa propuna jocuri si activitati care satisfac toate gusturile dar, treptat-treptat, problemele reapar :
- cineva se oftica dupa un joc
- cineva e gelos
- cineva e rautacios
- cineva e speriat
- cineva e las
- cineva e violent
bref, toata lumea e suparata si vrea sa-si ia jucariile si sa plece.
Si cine e responsabil de toate astea ? (Aproape) toata lumea e de acord ca numa’ noul rege e de vina si ca trebuie mâncat ca pedeapsa. Într-un fel, în aceasta situatie delicata, unde toata lumea îi reproseaza câte ceva, Max se regaseste în ipostaza propriei sale mame si propriei sale surori, pe care (probabil) le acuza inconstient de lipsa lui de prieteni. E deci o parabola despre relatiile de familie si de amicitie si despre cât de fragile (si valoroase) sunt ele. Despre cât de repede o situatie a priori normala si plina de bunatate / dragoste poate derapa si poate deveni deranjanta si nesanatoasa. Atmosfera seamana cu cea din Dogville al lui Lars von Trier : ceva greu si putred apasa din ce în ce mai tare peste raporturile “umane”.
O paranteza despre titlu si traducerea lui în franceza : în general sunt contra unor astfel de practici, dar de data asta, titlul francez mi s-a parut la fel de bun ca si cel american, daca nu putin mai bun.
O alta paranteza despre originea filmului : la baza, se pare ca este o banda desenata pe care mi-ar placea mult s-o citesc. (Aviz celor care nu mi-au facut nici un cadou de ziua mea :p Acu’ sper ca n-o sa ma trezesc cu 20 de exemplare mâine :) )
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Un film pour enfants (on pensait), un film pour adultes (en réalité). Max est un petit garçon de 8 -12 ans (je dirais) avec beaucoup d’imagination et peu d’amis. Sa sœur est trop grande pour jouer avec lui, et sa mère célibataire trop occupée. Dans un costume de chien (?), Max s’échappe de la maison et arrive sur une île déserte, pleine de personnages fabuleux (une sorte d’autrucho - chameaux gigantesques). Ces personnages (une grande famille ? une bande de potes ?) sont en crise : le plus grand et le plus fort d’entre eux est fâché (la nana de laquelle il est amoureux en secret vient de quitter le groupe) et casse tout. Max arrive au milieu de ce carnage et est prié / obligé de devenir roi – responsable de la résolution des conflits et du bien être du groupe. Au début, Max arrive à proposer des jeux et des activités qui satisfont tous les goûts mais, petit à petit, les problèmes re-apparaissent :
- quelqu’un est mauvais perdant dans un jeu
- quelqu’un est jaloux
- quelqu’un est méchant
- quelqu’un est peureux
- quelqu’un est lâche
- quelqu’un est violent
bref, tout le monde est fâché.
Et qui est responsable de tout ça ? (Presque) tout le monde est d’accord que ce n’est que la faute du roi, qui doit être mangé comme punition. D’une certaine façon, dans cette situation délicate, où tout le monde lui reproche quelque chose, Max se retrouve dans l’hypostase de sa propre mère et de sa propre sœur, qu’il accuse (probablement) inconsciemment de son manque d’amis. Il s’agit donc d’une parabole sur les relations de famille et d’amitié et de combien celles-ci sont fragiles (et de valeur). De comment une situation a priori normale et pleine de bienveillance / amour peut déraper vite et peut devenir dérangeante et malsaine. L’atmosphère ressemble à celle de Dogville de Lars von Trier : quelque chose de lourd et de moisi pèse de plus en plus fort sur les rapports « humains ».
Une parenthèse sur le titre et sa traduction française : en général je suis contre de telles pratiques, mais cette fois-ci, le titre français m’a paru aussi bien que celui américain, sinon légèrement plus sympa.
Une autre parenthèse sur l’origine du film : à la base, il y aurait une bande dessinée que j’aimerais beaucoup lire. (Avis à ceux qui ne m’ont rien offert pour mon anniversaire :p Quoique, j’espère ne pas me réveiller avec 20 exemplaires de la BD demain :) )

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