Vis de cuvinte /// Rêve de mots


Un vis de la Orléans (cu persoane reale) : eram toti la un festival de rock si Hades a venit cu jumatatea lui – la propriu : cu o pereche de picioare de fata !!!

Un vis de la Eforie Sud (sub amprenta ASE, Bucuresti) : înainte de un examen la contabilitate, Madam Petre era urmarita de contul de profit si pierdere !!!

Morala (psihologie de doi bani, recunosc – please don’t hurt me !) : zicem mereu ca subconstientul cauta tot felul de subterfugii ca sa se exprime si sa evacueze frustrarile / nemultumirile / fricile. Si daca ar fi invers ? daca, de fapt, subconstientul lucreaza cu evidente, cu imagini clare, care n-au nevoie de nici o interpretare ? daca doar constientul nu e îndeajuns de disponibil / prezent / atent ca sa le remarce si lua în seama ?

- poate ca pâna la urma sa numim ceva (o emotie, un sentiment) nu e asa de greu (doar gândim si simtim în cuvinte)
- poate ce n-avem nevoie de sute de interpretari care mai de care mai complexe si mai hermetice ca sa ne dam seama ca ne e frica sa sfârsim singuri, sa nu ne gasim jumatatea ...
- poate o simpla componenta a obiectului care ne sperie (contul de profit si pierdere ca întruchipare a contabilitatii) e suficienta ca sa ne exprime (constient si inconstient) frica ...
- poate c-ar fi de-ajuns sa fim mai atenti la CUVINTE ca sa ne cunoastem mai bine.

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Un rêve d’Orléans (avec des personnes réelles) : on était tous à un festival de rock et Hades est venu avec sa moitié – au sens propre du terme : il n’y avait que les jambes (jusqu’à la taille) d’une fille !!!

Un rêve d’Eforie Sud (pour nos amis français : petite ville du littoral roumain ayant bercé l’enfance de la mystérieuse Madame Petre) sous l’empreinte de la Fac’ d’Eco de Bucarest : avant un examen de comptabilité, la précitée Madame Petre était poursuivie par le compte de résultat !!!

La morale (psychologie à deux balles, je l’avoue – please don’t hurt me !) : on dit toujours que le subconscient cherche toute sortes de subterfuges pour s’exprimer et pour évacuer nos frustrations / mécontentements / peurs. Et si c’était l’inverse ? et si, en fait, le subconscient opérait avec des évidences, avec des images claires, qui n’ont pas besoin d’interprétation ? et si c’était le conscient qui n’était pas assez disponible / présent / attentif pour les remarquer et les prendre en compte ?

- peut-être que finalement nommer quelque chose (une émotion, un sentiment) n’est pas si difficile (on pense et on sent avec des mots en fin de compte)
- peut-être qu’on n’a pas besoin de centaines d’interprétations complexes et hermétiques pour se rendre compte qu’on a peur de rester seul, de ne pas trouver sa moitié …
- peut-être qu’une simple composante de l’objet qui nous effraye (le compte de résultat comme personnification de la comptabilité) est suffisante pour exprimer (consciemment et inconsciemment) notre peur …
- peut-être qu’il serait suffisant qu’on fasse plus attention aux MOTS pour mieux se connaître soi-même.

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